Cinq partis qui forment l’opposition avaient été exclus du scrutin, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’ayant retenu que les deux principaux partis qui soutiennent le président Patrick Talon. Il s’agit du parti des progressistes et de celui des républicains.
Après les élections, des violences ont eu lieu à Cotonou, la capitale, au cours desquelles au moins quatre personnes ont été tuées, selon Amnesty international. Ces troubles ont eu lieu après que l’opposition ait refusé d’admettre la victoire du camp présidentiel. Durant l’épreuve de force, l’ancien président de la République et membre influent de l’opposition, Thomas Boni Yayi, a été placé en résidence surveillée.
Face à cette situation, la Conférence épiscopale du Bénin (CEB), déjà inquiète du climat pré-électoral tendu, a offert sa médiation début mai. Elle a appelé les acteurs politiques à faire preuve de «sacrifice et d’amour de la patrie». Son offre de médiation acceptée, les évêques ont rencontré successivement le camp présidentiel, puis l’opposition. Le 24 juin 2019, les évêques ont reçu au siège de la CEB, plusieurs délégations de responsables de l’opposition. (cath.ch/ibc/rz)
Raphaël Zbinden
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