Le 10 mai dernier, lors d’une audience accordée à 850 supérieures de congrégations religieuses féminins réunies à Rome pour une assemblée plénière de l’UISG, le pape François avait livré par oral une synthèse des résultats du travail de la commission d’études sur le diaconat féminin, instaurée en 2016 à la demande de l’UISG.
Le résultat «n’est pas extraordinaire», avait-il alors estimé, relevant qu’il n’y avait pas d’unanimité entre les membres de la commission. Si des cas de diaconnesses ont pu exister dans les premiers temps de l’Eglise en Syrie, avait-il relevé, il semblerait qu’elles n’étaient pas ordonnées, mais plutôt bénies à la manière d’une abbesse.
Outre cette synthèse orale, le pontife avait remis un document le rapport écrit et détaillé à Sœur Carmen Sammut, alors présidente de l’UISG et à laquelle Sœur Jolanda Kafka a succédé le 14 mai. Etant donné que ce rapport a été donné à l’UISG, la religieuse a confié réfléchir avec les onze autres membres du conseil d’administration de l’UISG à la manière de le publier. «Je pense que nous le lirons ensemble» et «nous verrons quelle sera la suite», a-t-elle estimé.
Quelques jours avant la rencontre avec les 850 religieuses, dans l’avion de retour de Macédoine du Nord, le pape s’était montré ouvert à des travaux supplémentaires sur la question. «Je n’ai pas peur de cette étude, mais jusque-là, ça ne va pas», avait-il alors affirmé. Le pontife avait également relevé que le sacerdoce exclusivement masculin n’était pas une conséquence culturelle, puisque des prêtresses païennes existaient à l’époque du Christ et dans les siècles suivants. (cath.ch/imedia/cg/xln)
Maurice Page
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