Cette mystique stigmatisée (1880-1952), connue notamment pour s’être adonnée à des œuvres de charité, a été un exemple d’abnégation humble et joyeuse, a considéré le cardinal italien. Deux points forts ont marqué sa vie: la contemplation constante du Seigneur et l’adoration de l’Eucharistie. La «contemplation de l’Amour crucifié» a constitué en effet pour cette Italienne la véritable source de la vie et cette «spiritualité passioniste» l’a portée dans les moments difficiles.
Humble, forte, généreuse, travailleuse et fière, Edvige Carboni incarne les «plus belles vertus de la femme sarde de l’époque». Cependant, elle est également une référence pour «les femmes d’aujourd’hui, de tous les âges et de tous les horizons sociaux», a-t-il estimé. Habitée par une grande charité, une humilité sans commune mesure et une prière incessante, elle a mené une «vie simple et ordinaire» en «solide communion» avec Dieu.
La bienheureuse Edvige Carboni en outre été animée d’une charité incessante à l’égard des autres, en particulier des plus faibles, a encore observé le prélat. Amie des pauvres, elle avait des paroles de réconfort pour tous. A son image, l’Eglise en Sardaigne est appelée à «mobiliser son énergie» au service du bien commun et des plus marginalisés. (cath.ch/imedia/cg/rz)
Raphaël Zbinden
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