A cette occasion, le pontife a poursuivi son cycle de catéchèses sur les Actes des Apôtres.
«Tout part de la Résurrection du Christ». Le pape a rappelé qu’il ne s’agit pas d’un évènement parmi d’autres mais de la «source de la vie nouvelle». Après ce bouleversement, les disciples, 120 hommes et femmes qui avaient suivi Jésus, demeurent unis et persévérants dans la prière autour de Marie. Les apôtres font partie de ce groupe, à l’exception de Judas qui, en voulant sauver sa propre vie, l’a perdue.
Comme d’autres, Judas avait reçu la grâce de faire partie des Apôtres, a observé le pape François. Mais celui-ci s’est séparé de la communion avec le Seigneur. Agissant seul, son cœur et son esprit ont été infectés par le «virus de l’orgueil». Cet abandon de Judas constitue une blessure pour toute la communauté, a-t-il estimé.
Avec l’arrivée de Matthias, le corps des Douze est reconstitué et ainsi, la communion est victorieuse sur la «mentalité de l’isolement». L’œuvre du salut du Christ n’advient donc pas grâce à la «prétendue perfection» des disciples mais bien à travers «la grâce de l’unité». Par leur communion, le Christ vit en eux d’une manière nouvelle. Cette réunification du collège apostolique prouve que l’unité est au cœur de l’ADN de la communauté chrétienne, a insisté le chef de l’Eglise catholique.
Comme eux, les fidèles sont donc invités à sortir des attitudes «auto-référentielles» pour découvrir la beauté de témoigner du Ressuscité. A la manière des premiers chrétiens, ils ne doivent pas s’attacher aux choses terrestres ou céder à la médiocrité, mais devenir des martyrs, «témoins lumineux du Dieu vivant». (cath.ch/imedia/cg/be)
Jacques Berset
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