En essayant de construire l’unité avec des moyens humains, les chrétiens ne peuvent qu’aboutir à «l’uniformité «et à «l’homogénéisation», a expliqué le cardinal Koch. A l’inverse, s’ils se laissent dirigés par l’Esprit-Saint, Il leur permettra «d’expérimenter la variété dans la communion de l’Eglise». Avec Lui, ils ne risquent aucun conflit, a-t-il insisté.
La communion entre les chrétiens ne peut donc croître que si les chrétiens demeurent «de véritables disciples du Christ». C’est grâce à Lui qu’il peuvent apprendre à bâtir des liens de communion. L’œcuménisme fait donc «partie intégrante» de la «véritable identité des catholiques», a déclaré le cardinal. Ainsi, il a invité tout particulièrement les théologiens à analyser les résultats des différents dialogues œcuméniques «avec prudence et dans un esprit de foi».
Pour le président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, ‘Charis’ est un instrument créé «pour la communion». Il a alors rappelé qu’à l’origine, le Renouveau charismatique a été semé chez d’autres chrétiens pour ensuite devenir «un cadeau aussi pour les catholiques». Pour partager ce don de l’Esprit-Saint à tous, a-t-il estimé, il est nécessaire de cultiver cette communion.
Dans de nombreux endroits du monde, a-t-il encore déploré, les relations des catholiques avec les autres chrétiens sont encore marquées par un «manque de confiance» ou par une «agressivité». En agissant de cette façon, les chrétiens désobéissent pourtant à la volonté du Christ et s’éloignent de leur «engagement œcuménique», a-t-il pointé.
L’un des objectifs de ‘Charis’ est de promouvoir la dimension œcuménique du Renouveau charismatique catholique et de se mettre au service de l’unité des chrétiens. (cath.ch/imedia/cg/mp)
Maurice Page
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