Pietro Parolin présidait l’ordination épiscopale de Mgr Tymon Tytus Chmielecki, envoyé comme nonce apostolique en Guinée et au Mali, rapporte Vatican News.
Jusqu’ici conseiller de nonciature, Mgr Tymon Tytus Chmielecki a été nommé nonce apostolique par le pape François le 26 mars 2019. Agé de 54 ans, ce Polonais a précédemment travaillé en Géorgie, au Sénégal, en Autriche, en Ukraine, au Kazakhstan ou encore au Brésil.
Grâce aux nonces, c’est l’Eglise universelle qui s’anime dans les Eglises locales, a souligné le cardinal Parolin lors de son homélie. En tant que représentant du pape, le nonce a la charge de protéger la dignité et les droits fondamentaux des hommes, et tout particulièrement des plus faibles, a-t-il pointé. De même, en rendant compte au Saint-Siège des joies et des souffrances des réalités des Eglises locales, chaque nonce peut ainsi devenir «un artisan de communion et de solidarité».
La charge d’évêque, a encore souligné le secrétaire d’Etat, suppose de «sanctifier» le peuple que Dieu lui confie. Avec le dévouement et la joie propre au Bon pasteur, les évêques doivent se tenir prêts à donner leur vie pour chacun des fidèles dont ils sont responsables.
La devise choisie par le nouvel évêque ‘Eskatos kai diakonos’ (le dernier et le serviteur, en grec) résume d’ailleurs cet esprit de service auquel est appelé tout évêque, a encore souligné le ‘numéro deux’ du Vatican.
La Guinée comme le Mali, pays de mission du nouvel évêque, demeurent des pays à majorité musulmane dans lesquels le christianisme s’est répandu relativement récemment, a également souligné le cardinal Parolin. Dans ces régions où le christianisme s’exprime à travers des communautés restreintes, il serait bon de diffuser le document ‘Fraternité humaine’ signé par le pape François et le grand imam d’Al-Azhar, Ahmad Al-Tayyeb, le 4 février 2019 à Abou Dhabi, a-t-il estimé. Et ce afin de s’engager «sérieusement» à diffuser une culture de la tolérance. (cath.ch/imedia/cg/be)
Jacques Berset
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