Le Bureau de presse du Saint-Siège a indiqué le 11 mai 2019 que le pontife voit en cette initiative le moyen de rassembler dans un même lieu et de rencontrer les jeunes qui se forment dans l’économie, soulignant que «le monde a besoin d’une économie qui fasse vivre et non ne tue, intègre et non n’exclut, humanise et prenne soin de la Création» explique-t-il.
Pour «réanimer» l’économie, le pape François compte spécialement sur les jeunes. L’objectif du rassemblement d’Assise, indique-t-il, est de «promouvoir ensemble, à travers un pacte commun, un processus de changement global». Cet événement est appelé ‘Economy of Francesco’, en référence au saint d’Assise qui offre à l’Eglise un idéal voire un programme.
Avec leur désir d’un avenir meilleur, les jeunes sont «la prophétie d’une économie soucieuse de la personne et de l’environnement». Ils sont capables «d’écouter le cri toujours plus angoissé de la terre et de ses pauvres», précise l’évêque de Rome.
En écoutant leur cœur, lance-t-il, ces «protagonistes du changement» pourront sentir porteurs d’une culture courageuse et ils n’auront pas peur de s’engager malgré les risques dans la construction d’une nouvelle société.
Les jeunes entrepreneurs doivent être ces moteurs du changement «pour construire d’autres façons de comprendre l’économie et le progrès, pour combattre la culture des déchets, pour donner la parole à ceux qui n’en ont pas, pour proposer de nouveaux modes de vie. Tant que notre système économique et social ne produira ne serait-ce qu’une seule victime et qu’il n’y aura qu’une seule personne rejetée, il ne pourra y avoir de fête de la fraternité universelle»», insiste le pape.
Aux côtés des jeunes, souligne le pontife, prendront part à cet événement «certains des meilleurs universitaires et experts des sciences économiques». Mais également des entrepreneurs qui se sont déjà engagés sur cette même voie. «Je suis persuadé qu’ils répondront. Et j’ai surtout confiance en vous, les jeunes, capables de rêver et prêts à construire, avec l’aide de Dieu, un monde plus juste et plus beau», conclut-il. (cath.ch/imedia/pad/be)
Jacques Berset
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