Dans un entretien accordé au site d’informations brésilien Instituto Humanitas Unisinos – IHU, l’évêque de Puerto Maldonado a expliqué que la visite du pape François, en janvier 2018, avait permis de situer cette petite ville de l’Amazonie péruvienne sur la carte ecclésiale et avait procuré au prélat une «énorme joie». Pour lui d’ailleurs, «le Pape a lancé le synode pour l’Amazonie à Puerto Maldonado».
«Le pape François a eu la possibilité de découvrir les problèmes de l’Amazonie et de ses peuples. Une région qui continue d’être considérée comme la terre de personne, une terre à conquérir et à coloniser, ou tout le monde peut venir, s’installer sans que personne ne puisse interdire», a ainsi expliqué l’évêque dominicain, missionnaire dans le vicariat de Puerto Maldonado depuis 2002.
Dans le cadre de l’interview, le religieux d’origine espagnole avoue avoir découvert aux côtés des indigènes une autre forme de compréhension de la vie, qui devrait être également celle prise en compte par la société occidentale, à savoir «seulement accumuler les relations humaines».
Mgr David Martinez de Aguirre Guinea, considère à ce titre que le Synode pour l’Amazonie est un moment historique pour «voir quelle Église nous voulons, pour prendre conscience que nous devons nous réveiller de cette léthargie dans laquelle nous sommes plongés». (cath.ch/jcg/bh)
Bernard Hallet
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