Il a relevé que le dialogue entre les différentes parties prenantes demeurait essentiel, dans un message adressé au cardinal Peter Turkson, préfet du Dicastère romain pour le service du développement humain intégral. Ce dicastère du Vatican co-organisait à Copenhague une conférence sur le thème «Le bien commun sur nos mers communes».
A tous les participants de cette conférence, le pontife a demandé de faire de la solidarité intergénérationnelle un impératif moral essentiel, car «le monde que nous avons reçu appartient aussi aux générations futures». Cette solidarité doit aussi s’exprimer concrètement envers les communautés côtières et les personnes travaillant dans le secteur maritime. En effet, celles-ci sont touchées de manière «disproportionnée» par le changement climatique et les modèles de développement non durable.
Face à la «manipulation criminelle» des industries maritimes, une approche de plus en plus interdisciplinaire et un dialogue sont nécessaires, a considéré le pape argentin. Que ce soit un dialogue entre les religions, les Etats, les sciences, ou encore entre les riches et les pauvres, il n’est pas «une tâche facile». Cependant, la gravité de la crise écologique d’aujourd’hui l’exige, a insisté le pape François en rappelant son encyclique Laudato si’, publiée en 2015.
Organisée du 3 au 5 mai, cette conférence rassemblait à Copenhague des représentants de différentes religions, des organisations internationales, des scientifiques mais aussi des experts en affaires ou encore en éducation. La commission ‘Justice et Paix’ Europe, la commission ‘Justice et Paix’ Danemark ainsi que le mouvement catholique mondial pour le climat, ont également contribué à son organisation. (cath.ch/imedia/cg/be)
Jacques Berset
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