Durant la rencontre, François et l’homme politique se sont accordés sur «la nécessité de déployer des efforts communs», au niveau régional et international, en faveur de la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique de l’ouest et en Afrique subsaharienne.
Du fait de la menace terroriste au Mali, le contexte sécuritaire dans ces régions tend à se dégrader. Deux jours auparavant, le président du Togo a d’ailleurs félicité les forces de l’ordre de son pays pour avoir démantelé plusieurs cellules terroristes.
Les deux hommes, en outre, ont évoqué la situation actuelle du Togo. Ils ont souligné la contribution de l’Eglise catholique au développement du pays, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé. Enfin, les «bonnes relations» entre le Saint-Siège et le Togo ainsi que les perspectives de leur consolidation ont été saluées. Le pape et le président togolais s’était rencontrés pour la première fois en janvier 2016 au Vatican.
Après cet échange bilatéral, Bergoglio a salué l’ensemble de la délégation de neuf personnes, leur remettant à chacun un chapelet. Parmi eux, se trouvait la mère du président togolais. S’adressant au pape, elle l’a assuré chaleureusement de ses prières. «J’en ai besoin, car le travail est difficile», lui a répondu François.
Le président togolais a finalement offert au pape un grand tableau aux couleurs chatoyantes qui représente des femmes africaines portant de l’eau. De son côté, l’évêque de Rome a remis une sculpture en bronze symbolisant la paix et sur laquelle on y lit: «Soyez messagers de la paix». (imedia/cath.ch/dp/cg)
Davide Pesenti
Portail catholique suisse