Les personnes sourdes sont inévitablement en situation de «fragilité», a observé le pape. Si cela «fait partie de la vie» et peut «être accepté positivement», les situations de discrimination dont elles sont victimes ne sont, quant à elles, pas acceptables. Parfois, ces injustices apparaissent même dans des environnements chrétiens, comme c’est le cas pour beaucoup de personnes ayant des «capacités différentes», a-t-il souligné.
«Plus que jamais», dans le contexte actuel, les personnes sourdes représentent pourtant un «don dans l’Eglise», a affirmé le pape François. En vertu de leur baptême, elles sont comme tous les fidèles «disciples missionnaires». Afin qu’elles mettent «leurs talents au profit du peuple de Dieu», le Souverain pontife a donc espéré un accroissement de leur participation au sein des communautés ecclésiales. Par exemple, leur présence parmi les agents pastoraux, en fonction de leurs capacités et inclinaisons, peut représenter «une opportunité d’évangélisation».
La contribution des sourds dans l’Eglise est unique et participe à «la révolution de la tendresse et de la proximité», a encore considéré le pape. Car «la présence de Dieu n’est pas perçue avec les oreilles mais avec la foi». Les personnes atteintes de surdité doivent donc raviver leur foi afin de sentir davantage la proximité du Seigneur. De cette manière, elles pourront conduire «ceux qui n’entendent pas cette voix, à demeurer plus attentifs». Il s’agit ici d’une «contribution importante à apporter à la vitalité de l’Eglise». (cath.ch/imedia/cg/gr)
Grégory Roth
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