Les droits des enfants issus des violences sexuelles, a souligné le diplomate avec fermeté, doivent être «respectés et garantis». On ne peut pas leur refuser «le droit de naître». Mgr Auza a ainsi réitéré la condamnation du Saint-Siège envers les «atrocités inacceptables» que constituent les violences sexuelles. Si ces crimes sont commis par des terroristes, ils sont aussi le fait «d’armées régulières», parfois même envoyées «pour servir la noble cause de la paix et de la sécurité», a-t-il dénoncé.
Après cette déclaration le Conseil de sécurité des Nations Unies a approuvé le 23 avril une résolution visant à lutter contre le viol en temps de guerre par 13 votes favorables. Seules la Chine et la Russie se sont abstenues. Dans ce projet figurait un paragraphe impliquant d’offrir «une gamme complète de soins de santé, notamment sexuelle et procréative» prévoyant l’avortement après un viol. Après de vifs échanges, le texte a finalement été adopté sans référence abortive. (cath.ch/imedia/cg/rz)
Raphaël Zbinden
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