Au cours d’une conférence de presse, le cardinal italien a rappelé que la Chine continentale et le Saint-Siège n’entretenaient pas de relations diplomatiques. L’invitation a ainsi été remise par l’ambassadeur chinois aux Nations unies au représentant permanent du Saint-Siège auprès de cette organisation internationale. L’ambassade italienne à Pékin a également permis de relayer des échanges.
Cette invitation a été acceptée par la Secrétairerie d’Etat et le cardinal Ravasi a été nommé commissaire général du Saint-Siège pour cette exposition internationale. La participation du Vatican est ainsi une étape importante dans le dialogue entre Rome et Pékin. D’autant plus que le cardinal Ravasi est président d’un dicastère et donc l’équivalent d’un ‘ministre’ du Saint-Siège. Le 29 avril, il inaugurera le pavillon du Vatican à l’exposition réalisé notamment avec l’aide des Pays-Bas.
Selon Mgr Tomasz Trafny, official du Conseil pontifical pour la culture et vice-commissaire du Saint-Siège pour l’exposition, ce pavillon sera minuscule, puisqu’il n’occupe que 200m2 sur un parc de plus de 500 hectares. Y seront exposés des ouvrages de la Bibliothèque apostolique vaticane sur les herbes médicinales et une reproduction d’un tableau des Musées du Vatican, Adam et Eve au paradis terrestre de Peter Wenzel.
Si le Saint-Siège participe avant tout pour des raisons diplomatiques, a reconnu le cardinal Ravasi, il a également des liens avec le sujet de cette exposition. En effet, celle-ci est placée sous le thème ‘Live green. Live better’ (Vivre vert. Vivre mieux, en anglais) qui rappelle l’encyclique Laudato si’ (2015). De plus, a rappelé le haut prélat en citant une donnée qu’il affectionne, plus de 75% du territoire du Vatican est composé de jardins ou de musées.
Par ailleurs, pendant l’exposition, la journée du 14 septembre sera dédiée au Saint-Siège. A cette occasion, doit être organisé un colloque sur l’écologie. (cath.ch/imedia/xln/gr)
Grégory Roth
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