Grâce aux développements de la médecine dans le domaine de la greffe, le don d’organes permet de sauver des vies humaines, a rappelé le pontife. Ce don répond à un besoin social qui reste très important, selon le pape. Plus qu’un geste utile, il s’agit d’une expérience «profondément humaine» et pleine «d’amour généreux». Le Catéchisme de l’Eglise catholique enseigne d’ailleurs à cet égard que le don d’organe est un acte noble, a-t-il rappelé.
D’autant plus que la société a besoin de ces gestes concrets de solidarité et d’altruisme, surtout face aux «menaces contre la vie» presque quotidiennes, a insisté le successeur de Pierre, comme dans le cas de l’avortement ou de l’euthanasie. Il faut faire comprendre que la vie est sacrée, a-t-il expliqué en sortant de son texte. Cependant, il est important selon lui que ce don reste un acte gratuit, c’est-à-dire, non rémunéré, car la marchandisation du corps ou d’une partie de celui-ci est contraire à la dignité humaine».
L’AIDO est née dans les années 1970. Son objectif est de promouvoir une culture du don à travers la sensibilisation des citoyens, l’information sur le sujet ou encore la collecte de déclarations en faveur du don d’organes post-mortem. Elle compte quelque dix mille volontaires en Italie, et est actuellement placée sous la présidence de l’Italienne Flavia Petrin. (cath.ch/imedia/pad/rz)
Raphaël Zbinden
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