Caritas dénonce le rôle des primes d'assurance-maladie dans la précarisation

Caritas Suisse dénonce des primes d’assurance-maladie devenues insupportables pour les personnes à faible revenu. Dans certains cantons, les systèmes de réduction de primes ne joueraient pas leur rôle de prévention de la pauvreté.

Dans douze cantons, la charge des primes d’assurance-maladie sur le revenu disponible des ménages dépasse 15 %. Dans les cantons de cantons du Jura et de Bâle-Campagne, elle atteint même 18%, déplore Caritas Suisse dans son service de presse du 11 avril 2019.

Au maximum un salaire mensuel pour les primes

L’œuvre d’entraide catholique salue le fait que, pour l’instant, le Parlement a décidé de ne pas adapter annuellement les franchises d’assurance-maladie à l’augmentation constante du coût de la santé. Mais elle souligne que la menace n’est pas éliminée, et que dans beaucoup de cantons, les systèmes de réductions de primes ne sont pas suffisants pour prévenir la précarisation des personnes à faibles revenus.

Dans quatorze cantons, le seuil de revenus donnant droit à cette réduction serait ainsi exagérément bas. Pour Caritas Suisse, il faut donc inscrire dans la loi une réglementation véritablement contraignante. L’œuvre d’entraide estime que les ménages devraient employer, dans l’année, au maximum un salaire mensuel pour les primes d’assurance-maladie. (cath.ch/com/rz)

Raphaël Zbinden

Portail catholique suisse

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