Venus des sept diocèses du Sénégal, ainsi que de la Gambie, de la Guinée Bissau, de la Guinée Conakry, de la Côte-d’Ivoire, du Bukina Faso, du Niger, du Cap-Vert et du Mali, ils ont participé à des veillées de prière, des moments de catéchèse, et écouté des prédications. Un forum sur l’entrepreneuriat des jeunes a été organisé dans le cadre des JMJ. Son but: montrer aux jeunes les opportunités d’emplois, de formation et de financements qui s’offrent à eux.
Depuis 1996, le Sénégal organise des JMJ qui se sont tenues successivement dans les diocèses de Dakar en 1996, Ziguinchor, en l’an 2000, Thiès en 2009, Kaolack en 2014. Saint-Louis, au nord du pays, les accueillera en 2024.
Lors de la messe de clôture, l’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, a lancé un appel aux décideurs politiques, aux autorités religieuses et coutumières à travailler ensemble pour éviter aux jeunes «les souffrances inimaginables de la migration clandestine».
«Nous devons investir pour mieux leur assurer un avenir chez nous, par un système scolaire encore plus rigoureux et moins perturbé par les grèves, avec des programmes diversifiés et performants», a-t-il suggéré. Il a aussi souhaité que les jeunes puissent bénéficier de formations qui mettent en valeur leur savoir-faire pratique, dans les métiers adaptés aux réalités des pays africains.
Pour Mgr Ndiaye, les jeunes s’interrogent sur la manière de réussir leur vie et de satisfaire leurs aspirations les plus légitimes, car, ils sont confrontés à de multiples difficultés et de nombreux obstacles. Ils ont besoin d’être aidés, encadrés, soutenus et formés. Ils ont la volonté de s’en sortir et de s’épanouir, de se mettre au service de leurs pays.
En réponse, Augustin Tine, représentant le gouvernement du Sénégal, a prié pour que les JMJ «soient une source de grâces et de bénédiction pour la jeunesse africaine rassemblée» au sanctuaire marial de Popenguine. (cath.ch/ibc/be)
Jacques Berset
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