Contestation du droit à la vie, avancée de l’euthanasie, négation de l’égalité sociale, manque d’intégration, violation de la dignité humaine et de la liberté de conscience… Le chef de l’Eglise catholique a fait part de son inquiétude au regard de l’évolution préoccupante de ces sujets partout dans le monde.
Face à cela, le pape a encouragé les journalistes à veiller à ce que leur travail soit fondé sur des faits et non des ‘fake news’ et sur l’objectivité bien plus que sur des rumeurs. Il faut en particulier s’attacher à rechercher la précision en évitant des titres approximatifs. Il revient aux médias publics de s’engager définitivement pour le bien de la liberté humaine.
Etant donné que les journalistes ont à cœur de placer les personnes au centre de l’attention, a encore expliqué le pontife, ils doivent leur montrer que la vie est digne d’être vécue. C’est ainsi que les nombreuses bonnes nouvelles ne doivent pas être occultées dans les services de presse. Elles valent la peine d’être racontées et apportent de l’espérance.
Le pape François recevait une délégation de journalistes composée de représentants de la Conférence épiscopale d’Allemagne, de l’Eglise évangélique du pays et de médias allemands. Ils étaient accompagnés par le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich, et par le président de l’Eglise évangélique en Allemagne, Heinrich Bedford-Strohm. (cath.ch/imedia/pad/mp)
Maurice Page
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