Le pontife s’est rendu au siège de Scholas Occurrentes, dans la Ville éternelle, pour lancer le projet international ‘Programmer pour la paix’. Celui-ci a pour vocation d’apprendre le codage informatique aux jeunes dans une «optique éthique en s’engageant pour la paix». Le pape a ainsi écrit lui-même une ligne de code afin de lancer une application facilitant la réalisation des 17 objectifs des Nations unies en matière de développement durable.
Au siège de cette association, le pontife argentin s’est exprimé devant des jeunes des Scholas du monde entier, connectés par vidéoconférence. Les jeunes, a-t-il observé, ne sont pas «le futur» mais «le maintenant». Parler d’eux comme de l’avenir conduit à en faire des «domestiqués» alors qu’ils sont «l’aujourd’hui de Dieu», a-t-il affirmé. «Il faut donc corriger cette expression».
En outre, le successeur de Pierre a salué l’initiative de certains ayant manifesté pour le climat ces derniers jours. S’il est bon de protester, il convient cependant de ne pas se complaire dans cette protestation mais de construire et d’aller de l’avant. Et ainsi, il vaut mieux se tromper en construisant, a-t-il recommandé.
S’émerveillant de la présence de personnes âgées au milieu de jeunes, le pape a enfin insisté sur le dialogue nécessaire entre les générations. Si les jeunes cheminent sans les personnes âgées, ils risquent de perdre leurs racines.
Scholas Occurrentes est une fondation créée par le cardinal Jorge Mario Bergoglio, alors qu’il était archevêque de Buenos Aires (Argentine). Après son élection au pontificat, il l’a érigée en fondation pontificale. Elle vise à accueillir les exclus des systèmes scolaires et à développer l’éducation au travers de figures populaires. Le pape s’est déjà rendu à plusieurs reprises au siège romain de la fondation et rencontre fréquemment des jeunes accompagnés par celle-ci. (cath.ch/imedia/cg/mp)
Maurice Page
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