Le pontife, lors d’une audience le 18 mars 2019 à la salle Clémentine du Vatican, a remercié les membres de la famille camillienne pour leur engagement auprès des malades. Ce don «de revivre et de témoigner de l’amour miséricordieux du Christ» a été, selon lui, donné en particulier à saint Camille de Lellis et ses disciples. Aujourd’hui, cette mission se vit au travers de diverses familles: religieux, consacrés ou laïcs.
Le souci des malades doit être pratiqué avec les qualités «tout particulièrement féminines de l’amour et du soin», a pointé le pontife. Ainsi, les ordres religieux féminins camilliens nous enseignent à être proches avec «la tendresse d’une mère» de ceux qui souffrent, a-t-il observé. Sortant de son texte, le pontife a insisté: «le christianisme sans tendresse, cela ne va pas !» La tendresse est une attitude que les chrétiens doivent réactualiser, a-t-il insisté. En effet, elle est «la moelle de notre rencontre avec ceux qui souffrent».
Parmi tous les ordres camilliens, aucun n’est le seul et unique détenteur du charisme, a également déclaré le pape François. Chacun le reçoit en cadeau, l’interprète et l’actualise, en fonction de sa vocation spécifique. Ainsi, toutes ces formes d’interprétation d’un charisme sont semblables à «un échange mutuel de cadeaux qui enrichit tout le monde». Et ce, en vue de la réalisation d’une seule et même mission: être aux côtés des malades. (cath.ch/imedia/cg/be)
Jacques Berset
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