En portant atteinte à la fois sur le plan éthique et sur le plan économique, la corruption est «l’une des plaies les plus déchirantes du tissu social, car elle lui nuit gravement, tant d’un point de vue éthique qu’économique». Et de souligner qu’avec l’illusion de gains rapides et faciles, la corruption «appauvrit tout le monde en supprimant la confiance, la transparence et la fiabilité de l’ensemble du système». Elle dégrade la dignité de l’individu, détruit tous les idéaux et ôte la confiance, la transparence et la fiabilité dans le système.
Selon le pape François, l’une des manifestations les plus graves de la crise de la démocratie est précisément le délitement de la relation de confiance entre les citoyens et les institutions. «La corruption avilit la dignité de l’individu et brise tous les bons et beaux idéaux», a-t-il encore expliqué.
Toute la société est donc appelée à s’engager concrètement pour «lutter contre le cancer de la corruption» sous toutes ses formes.
Incarnant l’éthique face aux abus et aux activités illégales, la Cour des comptes surveille la régularité des dépenses publiques. Elle rend ainsi un service indispensable à la société, a remarqué le pape François, et sert donc le bien commun. Chaque administrateur public doit particulièrement se sentir toujours plus responsable afin de collaborer «avec transparence et honnêteté». Il faut donc être animé de la «conscience de rendre service» et faire grandir la société dans la culture de la légalité. (cath.ch/imedia/pad/be)
Jacques Berset
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