Comme l’année passée, le pape et ses collaborateurs de la curie se rendent à Ariccia, petite ville située à une trentaine de kilomètres au sud-est de Rome, dans la Casa del Divin Maestro, une maison religieuse de la société Saint-Paul, qui domine le lac d’Albano.
Cette année, l’évêque de Rome a demandé à un bénédictin de venir prêcher les exercices spirituels: Dom Bernardo Francesco Maria Gianni, Père abbé de l’abbaye florentine de San Miniato al Monte. Ce religieux fait partie de la congrégation bénédictine de Notre-Dame du Mont-Olivet.
Face au pontife et aux membres de la curie, le Père Gianni va méditer sur le thème de «La ville des désirs ardents. Pour des regards et gestes pascaux dans la vie du monde». Ces paroles sont tirées de vers du poète italien Mario Luzi datés de décembre 1997.
Le programme de ce cycle a commencé le 10 mars par une introduction aux exercices, une adoration puis des vêpres. Dès le lundi 11, les journées s»«²ouvrent avec la célébration de la messe dès 7h30 qui s»«²enchaîne avec une première prédication. Une seconde méditation se tient l»«²après-midi tandis qu’une seule a lieu le dernier jour.
C’est le pape François, au début de son pontificat, qui avait souhaité rompre avec l’habitude d’une semaine de retraite organisée dans les murs du Vatican. Le Saint-Siège avait alors expliqué que le pape jésuite souhaitait favoriser l’isolement des prélats de la curie «de manière réservée et silencieuse, loin des bureaux qu’occupent d’ordinaire les responsables de dicastère». (cath.ch/imedia/ah/be)
Jacques Berset
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