Au cours de cette audience, le chef de l’Eglise catholique s’est concentré sur la deuxième invocation de la prière du ‘Notre-Père’ – ‘que ton règne vienne’ – c’est-à-dire la hâte du fidèle pour la venue du Royaume de Dieu. En effet, «les signes de l’avènement de ce Royaume sont multiples, a expliqué l’évêque de Rome, et tous positifs». Notamment, au regard des miracles opérés par le Christ lors de son ministère public.
Pour l’évêque de Rome, le Royaume de Dieu est d’une grande force, «la plus grande qui soit», «mais pas selon les critères du monde». Pourtant, si Dieu semble ne jamais avoir la majorité absolue, a affirmé François, Il «nous précède toujours et nous surprend toujours». «Ce n’est pas par la violence que le Royaume est instauré» ni par le «prosélytisme», a-t-il ainsi déclaré, mais par la «douceur».
Parfois, les chrétiens peuvent pourtant se demander pourquoi le Règne de Dieu arrive si lentement, a relevé le pontife. Surtout, lorsque que sont tant visibles le péché, la souffrance, les guerres, les hypocrisies, ou les «nombreuses formes d’exploitation», en particulier celle des enfants, a-t-il insisté. «Mais Dieu n’est pas comme nous», a-t-il encore indiqué, il agit avec patience. Les fidèles doivent donc sans se lasser demander l’aide du Christ.
Aujourd’hui, mercredi des Cendres, commence le chemin du carême, a noté le pape François. Ce dernier a souhaité aux fidèles de vivre ce temps dans un authentique esprit de pénitence et de conversion, «comme un retour au Père». Car Dieu, a-t-il insisté, attend chacun des croyants à bras ouverts pour les accueillir dans une communion «plus intime avec Lui».
Le pape a également invité les chrétiens à prier à et œuvrer pour que s’établisse sur terre le Règne de Dieu et pour savoir en discerner les signes. S’adressant aux pèlerins venus du Proche-Orient, il les a encouragés à se tenir aux côtés des personnes «vaincues et pliées par la vie». (cath.ch/imedia/pad/be)
Jacques Berset
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