Après avoir représenté le pape lors d’une célébration à Taïwan le 1er mars 2019, le prélat a effectué une étape à Macao, région administrative spéciale au sein de la République populaire de Chine. Ce territoire, rétrocédé par le Portugal à la Chine en 1999, jouit d’un régime spécial à l’image de Hong Kong. La présence de l’Eglise y est autorisée sans encombre et les catholiques représentaient quelque 30’000 fidèles en 2013.
«L’accord pastoral conclu entre Rome et Pékin aidera grandement l’Eglise catholique en Chine», a confié le cardinal Filoni au cours de sa visite. A l’avenir, cet accord «ni politique ni diplomatique», selon lui, sera «très bénéfique» tant pour l’Eglise que pour la Chine car il est gage de «confiance mutuelle». Pouvant être révisé périodiquement, son contenu représente un «espoir pour tous», a-t-il encore assuré, malgré les difficultés qui pourront toujours se présenter.
Signé le 22 septembre 2018, l’accord provisoire entre le gouvernement chinois et le Saint-Siège prévoit que les nominations épiscopales en Chine soient le fruit d’un dialogue entre les deux parties. Toutefois, «c’est le pape qui nomme», avait souligné le pape François après la signature de cet accord. Parallèlement à ce compromis, le pontife a levé l’excommunication pesant sur les évêques chinois nommés sans mandat pontifical. Début février, il leur a assigné un diocèse. (cath.ch/imedia/pad/rz)
Raphaël Zbinden
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