Malgré la tension toujours palpable, une cinquantaine de familles chrétiennes sont revenues s’installer dans cette métropole sunnite du nord de l’Irak, totalement libérée des djihadistes de Daech, l’Etat islamique, en juillet 2017.
Dans un environnement de destructions et de gravats, la messe pour la paix, en présence du dominicain Najib Mikhail Moussa, archevêque chaldéen de Mossoul, s’est déroulée en compagnie de religieuses, de prêtres, de représentants des organisations de la société civile et de groupes musulmans, yézidis, shabaks, kurdes et turkmènes.
L’église a été endommagée mais pas complètement détruite comme l’ont été par contre d’autres édifices religieux lors des batailles ayant conduit à la libération de la ville. Elle a toutefois été saccagée par les djihadistes de Daech, qui s’étaient emparés de Mossoul en juin 2014, avant d’en être chassés complètement après d’âpres combat qui ont réduit la vieille ville et ses nombreuses églises à un tas de ruines.
Saint Thomas, un édifice vieux de 12 siècles situé dans le quartier historique de l’horloge, est l’une des plus antiques églises de Mossoul. La messe a été célébrée dans cette église partiellement restaurée par Mgr Petros Mouché, à un an et demi de la libération de la ville. La célébration de cette messe est vue comme un encouragement à l’adresse de toutes les familles chrétiennes chassées de Mossoul et des villages de la Plaine de Ninive durant l’été 2014. (cath.ch/fides/be)
Jacques Berset
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