La dette extérieure des Etats indique «un manque de justice dans la circulation des capitaux dans le monde» et révèle «un défi plus grand» : celui de «la persistance d’une pauvreté» parfois «extrême», a observé le prélat. Ainsi, «les politiques en matière de dette devraient être compatibles» avec l’objectif de «ne laisser personne pour compte», a-t-il pointé. Et ceci, afin de parvenir à «une mondialisation sans marginalisation». Chaque Etat est donc appelé à effectuer des «réformes structurelles judicieuses» et «’un investissement prudent».
Au cours de cet atelier intitulé ‘Dialogue interactif avec l’expert indépendant sur la dette extérieur’ le 28 février, Mgr Jurkovič a également reconnu le rôle crucial des politiques fiscales pour les Etats en y apportant de «brèves observations». Il a ainsi encouragé les gouvernements à lutter contre l’évasion et la fraude fiscale et les a incités à mettre en place un «système fiscal progressif». Enfin, il a préconisé la hiérarchisation des dépenses fiscales «en fonction des situations de vulnérabilité». (cath.ch/imedia/cg/rz)
Raphaël Zbinden
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