La mission conjointe de la Commission justice et paix (CJP) et des Scouts chargée de la supervision des élections comptait 1’000 membres, déployés dans les bureaux de vote de 43 départements sur les 45 que compte le pays.
Lors d’une conférence de presse, mercredi 27 février 2019, le président de la CJP, l’abbé Alphonse Seck, a indiqué que les membres de la mission ont constaté que le scrutin s’est déroulé dans un «climat serein et apaisé». Ce qui démontre que les défis majeurs, liés à la «transparence et à la sincérité du vote», ont été relevés et confirme «la maturité civique de la population», a-t-il souligné.
L’abbé Seck s’est félicité de «l’enracinement de la démocratie au Sénégal». Il a également salué le taux de participation élevé des électeurs à la présidentielle. Selon les estimations du ministère de l’Intérieur, en charge des élections au Sénégal, ce taux est de 60%. La commission de l’Eglise a toutefois enregistré des «dysfonctionnements sans conséquences sur les résultats du vote». Elle n’a pas précisé la nature de ces dysfonctionnements.
Cinq candidats se présentaient à l’élection présidentielle du 24 février au Sénégal. Ce sont le président sortant, Macky Sall, donné favori, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, l’avocat Madické Niang, le professeur Issa Sall, et Ousmane Sonko, un ex-inspecteur des impôts.
Les résultats provisoires publiés par la presse sénégalaise sur la base des procès-verbaux co-signés par les représentants des candidats, Macky Sall l’emporterait avec 58%, au premier tour. (cath.ch/ibc/be)
Jacques Berset
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