La prière du ‘Notre Père’ comprend deux parties, a expliqué le pape: en premier lieu, le chrétien «se soumet» à la providence et en second lieu, il exprime ses besoins au Père. Chaque prière porte en elle cette part de contemplation de Dieu et de «désir sincère». Pourtant, le Seigneur «connaît beaucoup mieux que nous» ce que nous avons dans le cœur.
A travers la parole «que ton nom soit sanctifié», première demande du ‘Notre Père’, le croyant prie pour que la sainteté de Dieu soit manifestée dans sa vie et dans le monde. La sainteté de Dieu, «force en expansion», chasse le mal, a poursuivi le successeur de Pierre. «Quand Jésus commence à prêcher», a souligné le chef de l’Eglise, c’est précisément «le mal qui est affligé». Ainsi, «la prière chasse toute peur». Quant au mal, il n’est pas éternel et «ses jours sont comptés».
Les saints «ne sont pas nés saints», a rappelé le pontife en saluant les germanophones présents à l’audience. La sainteté est plutôt «un cadeau de Jésus» et les croyants sont invités à la diffuser dans le monde. En s’adressant aux francophones, le pape a demandé de rendre le nom du Seigneur présent dans le monde.
Quant aux pèlerins de langue arabe, le pape les a appelés à sanctifier le nom du Seigneur plutôt qu’à «l’exploiter». Enfin, en concluant l’audience, le chef de l’Eglise catholique a souhaité à tous que leur pèlerinage à Rome soit une occasion de propager avec enthousiasme «la nouvelle éternelle du salut du Christ à chaque homme». (cath.ch/imedia/cg/be)
Jacques Berset
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