A l’heure où le progrès technique pose de nombreuses questions éthiques, les chrétiens se doivent d’apporter leur «contribution spécifique» dans ce débat, à travers la recherche d’une «éthique universelle». Le symposium de l’Académie pontificale pour la vie, intitulé «Personnes, machines et salut», se déroule du 25 au 26 février 2019 au Vatican et traite du développement actuel de la robotique.
«Un paradoxe dramatique» se dessine selon François. Au moment «où l’humanité dispose des capacités scientifiques et techniques lui permettant d’atteindre un bien-être assez généralisé», on observe une exacerbation des conflits et une «tendance à se refermer sur soi-même». Selon le pape, cette situation s’explique par un système de technologies basé sur le critère d’efficacité qui ne répond pas aux questions les plus profondes de l’homme. De même, les dispositifs techniques d’aujourd’hui conduisent à un renversement de la donne : la machine finit par guider l’homme et la raison humaine s’en retrouve aliénée.
Dans le domaine du progrès technologique, les chrétiens sont appelés notamment à apporter leur contribution spécifique à travers la recherche d’une «éthique universelle» fondée sur la loi naturelle. Cet engagement aide à la prise de décision à l’échelle nationale et internationale. Constatant les graves dommages causés à la planète par l’humanité, à cause de l’utilisation «aveugle» de la technique, le pontife a exhorté les croyants à s’engager en matière de bioéthique globale». De cette façon, l’homme pourra mettre «l’extraordinaire potentiel des nouvelles découvertes» au service de l’humanité, a conclu François. (Imedia/cath.ch/cg/dp)
Davide Pesenti
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