La voix des victimes des violences commises par des membres de l»«²Eglise ne resteront pas lettre morte, a présagé Andrea Tornielli. Leur cri doit permettre de «briser la barrière du silence» qui a trop longtemps empêché de comprendre ces souffrances.
Le premier objectif de cette rencontre, a-t-il souligné, est de prendre conscience que l»«²abus sur mineur représente un «acte abominable» aux conséquences dramatiques et indélébiles. Les quatre jours qui composeront ce sommet – du 21 au 24 février – permettront aux responsables ecclésiaux de se pencher sur la responsabilité des évêques, leur devoir de rendre-compte et leur engagement à la transparence.
Ainsi, pour la première fois, a estimé le responsable éditorial, ce thème sera traité de manière mondiale, c»«²est-à -dire en fonction de différentes expériences et cultures. Avec cette rencontre, l’Eglise souhaite donc «laisser son empreinte» dans le combat pour la protection des mineurs.
Avec cette réunion, l’Eglise indique en effet non seulement un chemin à ses propres hiérarchies et communautés, mais offre également un témoignage et un engagement précis pour toute la société. Car la protection des mineurs est l’affaire de tous, a-t-il rappelé, comme en témoignent les chiffres impressionnants des mineurs maltraités dans le monde.
Si ce sommet est avant tout un événement ecclésial, a encore estimé Andrea Tornielli, à savoir «un dialogue entre pasteurs en communion avec le successeur de Pierre», il marque aussi un nouveau pas dans la lutte contre le fléau des abus. Cette nouvelle étape s»«²inscrit dans une longue série de mesures prises depuis plusieurs années pour combattre cette plaie de manière «toujours plus sévère et efficace». (cath.ch/imedia/pad/be)
Jacques Berset
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