Il n’existe rien qui puisse «éteindre» l’amour de Dieu pour chacun, a assuré le pontife, relevant que l’amour humain est ambivalent, à la fois plein de promesses, mais aussi «si faible et si intermittent». Les hommes restent ainsi des «mendiants d’amour», qui se retrouvent souvent déçus. Toutefois, a enseigné le pape François, il existe un autre amour : celui de Dieu le Père qui est aux cieux.
C’est un amour qui va au-delà de celui des parents terrestres, marqué par les limites humaines. Dieu «nous aime comme nul autre sur terre ne l’a fait ou ne pourra le faire», a insisté le pape. Et de poursuivre: personne ne peut douter être destinataire de l’amour passionné de Dieu que rien ne peut éteindre. Pour le pape François, la faim d’amour de chacun est une invitation à connaître Dieu.
Se savoir «fils bien aimé» de Dieu est donc l’expérience fondamentale de la foi chrétienne. Entrer dans ce mystère de la paternité de Dieu est ainsi nécessaire à la prière des fidèles. «Je veux prier Dieu mon Père, (…) si tu pries autrement, tu ne pries pas !», s’est exclamé le pontife en sortant de son texte.
Un pèlerinage à Rome peut être l’occasion de refaire l’expérience de cet immense amour de Dieu, a lancé le pape en saluant les fidèles francophones présents. «Rien dans cette vie ne peut nous éloigner de son amour de Père», a-t-il poursuivi en s’adressant cette fois aux hispanophones.
En conclusion de l’audience générale, l’évêque de Rome a rappelé la célébration prochaine, le 22 février, de la fête de la Chaire de saint Pierre Apôtre. «Priez pour moi et pour mon ministère – et aussi pour le pape Benoît ! – afin que je confirme toujours et partout les frères dans la foi», a demandé le successeur du premier des Apôtres. (cath.ch/imedia/xln/be)
Jacques Berset
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