Le 11 février 1929, le cardinal Pietro Gasparri, secrétaire d»«²Etat d’alors, et le chef du gouvernement italien, Benito Mussolini, signaient les accords du Latran. Ceux-ci visaient à rendre au Souverain pontife un territoire reconnu sur la scène internationale et à préserver la vie de l’Eglise en Italie. Etait ainsi réglée la fameuse ‘question romaine’, vieux conflit autour du statut de la Ville éternelle entre le Saint-Siège et le Royaume d’Italie.
90 ans se sont écoulés depuis cet événement historique, rappelle Giuseppe della Torre. En y regardant de plus près, assure le président du Tribunal du Vatican, ces accords ont permis à l’Italie de résoudre un problème politique interne et aux catholiques du pays de se sentir pleinement citoyens. Bien plus, l’Italie a apporté une contribution incomparable: assurer au successeur de Pierre les meilleures conditions juridiques et factuelles pour continuer à porter le message du Christ.
L»«²anniversaire de ces accords revêt cette année une «»³importance particulière»«³, affirme également le juriste italien. On célèbre en effet cette année les 35 ans de l»«²Accord deVilla Madame, par lequel ont été apportées des modifications au Concordat, l’un des trois accords du Latran. Pour le professeur, ce dernier traité accorde une saine laïcité, qui signifie la distinction de l»«²Eglise et de l»«²Etat, et non leur séparation. Mais également une «»³pleine liberté religieuse, non seulement individuelle et collective, mais aussi institutionnelle»«³. (cath.ch/imedia/pad/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse