Pour le successeur de Pierre, il est «urgent et essentiel» pour les chrétiens d’aujourd’hui de s’engager aux cotés de ceux qui souffrent de la pauvreté et de l’exploitation. C’est pourquoi, le pape a félicité «l’engagement généreux» de la Fondation Galilée pour aider à la prise de conscience de ces situations.
Le trafic des êtres humains est un «crime» qui rend prisonnières des millions personnes, a indiqué l’évêque de Rome. Il faut faire face «avec plus de détermination» à toutes les formes modernes d’esclavage, a-t-il pointé, qui sont une «plaie ouverte dans le corps de la société, une plaie de la chair du Christ et un crime contre l’humanité». Pour cela, le pontife a conseillé de prendre exemple sur sainte Joséphine Bakhita, patronne des victimes de la traite des êtres humains, que l’Eglise commémore le 8 février.
Cette Soudanaise connaissait «la réalité de l’esclavage et ses conséquences violentes et humiliantes». Mais elle a découvert «la vraie liberté et la vraie joie», a-t-il rappelé, elle qui a été baptisée à l’âge de 21 ans. Sa sainteté de vie est donc un appel à se consacrer aux pauvres «avec tendresse, délicatesse et compassion», a indiqué le pontife argentin.
La jeune Fondation Galileo a pour objectif de promouvoir les initiatives fondées sur l’éthique chrétienne en soutenant des projets du pape. Ses membres parrainent depuis quelques années de nombreux projets à travers la philanthropie. Ils luttent notamment contre l’esclavage moderne et la traite des êtres humains. (cath.ch/imedia/pad/gr)
Grégory Roth
Portail catholique suisse
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