«Il n’est pas possible de ressentir de la compassion sincère pour les autres sans passion pour Jésus Christ», a affirmé le pape. Il a ainsi encouragé les hospitaliers présents à prendre pour modèle la figure du Bon Samaritain dont le cœur a vibré au rythme de l’autre. C’est en effet la marque de leur identité.
Comme le Bon Samaritain a interrompu son chemin pour rejoindre ceux qui souffrent, le pontife a exhorté les hospitaliers à ne pas être une armée fermée, une réserve protégée. Il les a encouragés à «sortir d’eux-mêmes», de leurs limites, de leurs problèmes et difficultés, pour rejoindre leur prochain dans «une caravane de la solidarité», a insisté le pontife. Le pape a incité les hospitaliers à mettre en place des structures au sein desquelles «les malades et les pauvres se sentent les bienvenus».
Le Bon Samaritain, figure des hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu
Pour le frère hospitalier Samuel Alain Jeancler, interrogé par IMEDIA, «les frères de Saint-Jean-de-Dieu ont toujours été liés à la figure du Bon Samaritain», d’autant plus que l’évangile du Bon Samaritain est associé à la fête de saint Jean de Dieu, le 8 mars.
Le religieux s’est dit touché par les mots du pape, en particulier sur la formation des laïcs, ces propos les incitant à leur faire partager encore plus le charisme de l’ordre, complète-t-il.
L’ordre hospitalier des Frères de Saint-Jean-de-Dieu a été fondé en 1539 à Grenade par saint Jean de Dieu. Il compte aujourd’hui environ 1100 membres implantés dans 53 pays du monde, et vient en aide aux personnes malades et démunies. (cath.ch/imedia/cg/bh)
Bernard Hallet
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