«Les importantes initiatives pour la promotion de la réconciliation nationale et le développement intégral du pays» ont également été relevées. Le «rôle du christianisme dans l’histoire» de l’Ethiopie a été évoqué dans ce processus, en particulier la contribution des organismes catholiques dans les domaines éducatif et sanitaire. Ce pays africain a en effet été évangélisé dès les premiers siècles, et un peu moins de la moitié des habitants sont des fidèles de l’Eglise orthodoxe éthiopienne. Les catholiques représentent moins de 1% de la population. En tout, deux habitants sur trois sont chrétiens.
Au cours de leur tête-à-tête, le pape François et Abiy Ahmed Ali sont également revenu sur l’engagement de l’Ethiopie pour le «développement socio-économique» de l’Afrique et la stabilisation de la Corne africaine. Le récent accord entre l’Ethiopie et l’Erythrée voisine a été particulièrement apprécié, de même que la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays. Après vingt ans d’hostilités, ces deux Etats ont annoncé leur réconciliation en juillet dernier et ont rouvert leurs frontières communes.
Après s’être entretenu avec le pape, Abiy Ahmed Ali a rencontré le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, accompagné de Mgr Antoine Camilleri, sous-secrétaire pour les relations avec les Etats. (cath.ch/imedia/xln/bh)
Bernard Hallet
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