Ce dernier, a souligné le pontife, «a permis notre réunion fraternelle et a contribué à la promotion de l’unité des chrétiens». «Nous ne sommes pas seuls sur le chemin» de l’unité des chrétiens, a ainsi souligné le chef de l’Eglise catholique. Des «témoins communs» nous précèdent dans ce voyage, a-t-il poursuivi, à l’image du saint patron de la Finlande.
«La Tradition n’est pas un dilemme, mais un don», a expliqué le successeur de Pierre. Ce n’est pas un moyen pour «se distinguer» entre les différentes confessions, a-t-il indiqué, mais une «livraison» – comme l’indique la racine du verbe latin tradere – confiée «pour s’enrichir mutuellement».
Cependant, les chrétiens doivent toujours revenir à la «livraison originale», a enseigné le pontife romain, celle d’où jaillit «le fleuve de la Tradition»: la côte ouverte du Christ sur la Croix. «Précédés et soutenus par ceux qui ont donné leur vie par amour pour le Seigneur et pour nos frères et sœurs», les chrétiens sont appelés à ne jamais se «lasser» de la recherche de l’unité.
Par ailleurs, le pape est revenu sur la semaine de prière pour l’Unité des chrétiens qui se déroule chaque année et dont il a présidé la veille les vêpres d’ouverture. Ce rendez-vous se concentre cette année, a-t-il rappelé, sur le thème de la justice. Celle-ci ne peut pas être rendue seul, selon le chef de l’Eglise catholique. «Dans un monde déchiré par la guerre, la haine, le nationalisme et la division», a-t-il demandé, il faut une «prière commune» et s’engager pour «une plus grande justice». (cath.ch/imedia/pad/pp)
Pierre Pistoletti
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