Dans son message, le pape se réjouit de la tenue, pour la première fois, d’un tel rassemblement de la jeunesse indigène mondiale, à la veille de l’ouverture des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Cette rencontre, espère-t-il, doit être l’occasion pour ces jeunes de penser et célébrer leur foi en Jésus-Christ depuis la richesse millénaire de leurs cultures d’origine.
Ainsi, les jeunes indigènes pourront montrer aux autres jeunes comment être reconnaissants de l’histoire de leur peuple tout en étant courageux face aux défis à venir. En effet, insiste le pape, il faut prendre sur soi ses racines afin de les faire grandir, fleurir et fructifier. Pour le pape François, il s’agit de nourrir le sentiment d’appartenance à un peuple qui peut selon lui être une «réaction contre la culture du rejet, contre la culture de l’oubli des racines».
Le chef de l’Eglise catholique invite donc les jeunes réunis au Panama en amont des JMJ à réfléchir ensemble, «depuis une perspective évangélique», pour stimuler des réponses contre les si nombreuses situations scandaleuses de marginalisation, exclusion, rejet. «Ceci est votre défi aujourd’hui», conclut-il avant de se réjouir de retrouver les jeunes au Panama. Le pape s’y rendra en effet du 23 au 27 janvier pour participer aux JMJ. (cath.ch/imedia/xln/bh)
Bernard Hallet
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