Du 15 au 18 janvier, les présidents des commissions doctrinales des épiscopats asiatiques étaient réunis à Bangkok (Thaïlande). Les cardinaux Oswald Garcias, Luis Antonio Tagle, Louis-Marie Ling Mangkhanekhoun et Orlando Quevedo étaient présents. Parmi les autres pays, la Chine continentale était représentée par Mgr Joseph Guo Jincai, un des prélats dont le pape François a levé l’excommunication en septembre. Le cardinal Luis Ladaria Ferrer représentait la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Cette rencontre dans un climat cordial et ouvert, explique le communiqué, a permis de «trouver des moyens pratiques pour rendre l’annonce de l’Evangile plus pertinente et plus efficace dans le vaste continent asiatique». Cela est d’autant plus nécessaire que la foi catholique enrichit d’une contribution inestimable l’Asie. Pour cela, les prélats présents ont assuré de leur détermination à œuvrer dans une collaboration fraternelle.
Au cours des échanges, Mgr Di Noia a notamment présenté la lettre Placuit Deo, publiée par le dicastère romain le 1er mars dernier. Ce document met en garde contre deux risques de déformation de la foi, le néo-pélagianisme* et le néo-gnosticisme. Le responsable curial en a ainsi souligné les implications pour l’Asie. De leur côté, les théologiens asiatiques ont exposé devant la délégation romaine les «différents contextes et défis» rencontrés dans leur mission. (cath.ch/imedia/xln/bh)
*Le pélagianisme est une doctrine développée à partir de la deuxième moitié du 4e siècle par l’ascète breton Pélage, Célestius, Julien d’Eclane et leurs disciples, caractérisée par l’insistance sur le libre arbitre de l’homme.
Bernard Hallet
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