Sur le chemin de la catéchèse, les bus sont souvent partagés avec les autres pèlerins. Cela permet de faire connaissance, mais aussi de sortir la guitare pour chanter quelques morceaux connus de tous.
Ainsi, malgré les chaos de la route, l’abbé Pierre-Yves Pralong, donne le ton. «Resucito», «Que ma bouche chante ta louange» ou encore l’hymne officielle des JMJ, «He aquì la sierva del Señor», sont repris par les pèlerins. Les usagers sortent leur téléphone pour filmer ces scènes quelque peu irréalistes.
Des chants qui ne s’arrêtent pas avec l’arrêt du bus. La musique emmènent les jeunes jusqu’à l’église.
Don Rolando Leo, qui accompagne le groupe des Romands et des Tessinois, est installé à l’un des 250 confessionnaux du «Parc du pardon». Comme les autres prêtres, il peut s’annoncer pour donner le sacrement de la réconciliation. Ou simplement s’asseoir et attendre que quelqu’un vienne se confesser. À toute heure de la journée dans ce parc.
Il est aussi possible de demander le pardon lors des catéchèses, chaque matin. Un passage que de nombreux pèlerins jugent nécessaire lors de ces JMJ.
C’est à l’intérieur du Parque Omar que se situe les 250 confessionnaux aux couleurs du Panama. Là où se déroule aussi le festival de la jeunesse, entre concerts et spectacles. Leur spécificité réside dans leur construction. En effet, ce sont 35 détenus qui les ont créés.
photos: Grégory Roth
Au terme de la cérémonie d’ouverture des JMJ présidée par Mgr Ulloa, l’archevêque de Panama City, le podium s’est transformé en véritable piste de danse. Une musique festive a entraîné les milliers de jeunes qui ont remonté l’allée pour se rapprocher du podium et des danseurs au moment où un feu d’artifice a illuminé le ciel.
Alors que les drapeaux flottent haut, des contacts se créent entre pèlerins. Photos et échanges de pin’s ou autres gadgets aux couleurs nationales rythment également la soirée. L’occasion aussi d’agiter les drapeaux derrière les journalistes pour passer à la télévision.
L’ambiance est bon enfant, presque familiale. Elle est emportée jusque dans les rues de la ville où les automobilistes klaxonnent pour saluer les jeunes.
Le jour de retard du deuxième groupe Suisse a son lot de belles surprises. Arrivés de Buenos Aires, les jeunes ont été accueillis dans le tout nouveau terminal de l’aéroport de Tocumen à Panama, inauguré le jour même. Pour souhaiter la bienvenue à tous les pèlerin, le président de la République de Panama est venu en personne dans le terminal, serrant la main de chacun et posant avec eux avec les différents groupes de pèlerins.
Pour le premier groupe de Suisses, c’est bientôt le temps de quitter la ville de Changuinola, qui les a accueillis pendant la semaine dans les diocèses.
A cette occasion, un Chemin de Croix est organisé avec tous les JMJ’istes présents dans la région. Les paroissiens ont mis le paquet pour sonoriser les prises de parole et les chants durant la procession.
Plus tard, Mgr Alain de Raemy prend le temps d’expliquer aux jeunes pèlerins qu’il s’agit bien de cette même Croix qui figure sur le drapeau suisse.
photo: Aline Jacquier
La journée de samedi, conclue par une messe ainsi qu’une soirée musicale et festive, a débuté aux aurores. Un réveil très matinal afin de profiter des magnifiques plages de Bocas del Toro.Tous les pèlerins se sont retrouvés sur le coup des 6h pour embarquer en bus puis prendre le bateau en direction des îles de Bocas del Toro.
Un trajet dans la mangrove qui a permis d’observer diverses espèces, notamment des dauphins. Et de débarquer sur une plage digne de cartes postales. Baignade, bronzette, marche sur la plage, danse, dégustation de cocktails et découverte de l’île ont occupé la matinée. Un instant qui semblait hors du temps et qui a permis à chacun et chacune de réaliser la chance d’être du voyage, de l’expérience des JMJ et de la semaine en diocèse.
Semaine, qui comme le souligne Mgr Alain de Raemy, permet de découvrir le pays, les locaux et les autres jeunes avant d’être plongé dans les JMJ en tant que telles.
Après une messe très festive, les quelque 150 pèlerins du Panama, de Roumanie, du Brésil, du Guatemala, du Mexique, du Cambodge, du Canada et de Suisse sont montés dans des bus à destination des plantations.
Après avoir longé sur plusieurs centaines de mètres des bananiers, les bus se sont enfoncés dans une forêt plus dense. À l’arrivée, deux maisons et des centaines de cacaotiers. Donnant une impression d’être perdu au milieu de nulle part, les jeunes se déplacent au cœur des cacaotiers afin de découvrir la production.
On y casse les fruits pour goûter les fèves qui n’ont ni l’odeur ni le goût du chocolat, on y déguste du chocolat fait sur place ainsi que du chocolat chaud. Rien à voir avec celui de Suisse, mais un vrai régal aussi.
Après une première nuit et première matinée passées dans les familles d’accueil. L’après-midi a été rythmée par des chants et des danses panaméennes.
La journée avec une messe, avec les autres pays présents dans la paroisse: Cambodge, Mexique, Brésil, Canada, Argentine. Ce fut l’occasion d’accueillir officiellement les jeunes arrivés de la Roumanie.
Aujourd'hui, nous avons passé notre première matinée en famille. L'après-midi a été rythmée par des chants et des danses panaméennes. 💃🏼🕺Nous avons terminé la journée avec une messe lors de laquelle, avec les autres pays présents dans la paroisse – Cambodge, Mexique, Brésil, Canada, Argentine – nous avons accueilli la Roumanie !#JMJ #JMJCH #Panama2019 BocasJMJ P. Sagrado Corazón de Jesús
Gepostet von JMJ Suisse Romande am Donnerstag, 17. Januar 2019
photos: Aline Jacquier
Après près de 15h d’avion pour relier Panama depuis Genève, l’esprit des JMJ se fait sentir dès le passage de la douane. Alors que Philippins, Italiens, Français, Allemands et Suisse entre autres se rencontrent, des échanges notamment musicaux ont lieu, dans la soirée du mardi 15 janvier.
L’attente à l’aéroport n’était qu’une formalité. Mercredi matin, alors que le bus devait partir à 7h en direction de Changuinola (diocèse de Bocas del Toro) la ville qui accueille les Romands et les Tessinois durant la semaine en diocèse, n’est finalement parti qu’à 9h45. Un problème mécanique. Un frein défectueux, semble-t-il. L’occasion de célébrer une messe dans une salle de l’hôtel et de faire un premier échange en petits groupes.