Chaque année, le pontife baptise quelques enfants le dimanche suivant l’Epiphanie. Cette année, ce sont 12 petits garçons et 15 petites filles qui ont reçu le premier sacrement des mains du pape.
Avant même le catéchisme, transmettre la foi se fait à la maison, a-t-il rappelé. La foi en effet, se transmet dans le «dialecte de la famille». Il s’agit en premier lieu de leur apprendre le signe de la croix, mais aussi qu’ils voient l’amour des conjoints et ressentent, à travers la paix dans le foyer, la présence de Jésus Christ.
C’est pourquoi, a poursuivi le pape, il est primordial que les enfants n’assistent pas aux disputes de leurs parents. «Vous savez l’angoisse que peut ressentir un enfant voyant ses parents se disputer». «C’est normal de se disputer, le contraire serait étrange, mais excusez-moi de vous donner ce conseil: faites en sorte qu’ils ne l’entendent pas». «Cela vous aidera à transmettre la foi», a assuré le pape François.
Le successeur de Pierre a ensuite rassuré les mères dont les enfants pleuraient: «cela ressemble à un chant polyphonique», a-t-il plaisanté. Ces bambins «sont dans un environnement un peu étrange» et ont «certainement faim», alors «n’hésitez pas à les allaiter», a-t-il déclaré comme à son habitude.
Au terme de sa prise de parole, le pape François a béni l’eau de baptême. Appelant les couples de parents, les uns après les autres, le pontife a aspergé d’eau chacun des enfants à l’aide d’une coquille de baptême en argent.
Cette messe est la seule de l’année célébrée publiquement dans la chapelle Sixtine, où l’autel est antérieur à la réforme liturgique de 1969. Le pape François a donc célébré dos au peuple, mais selon la forme ordinaire du rite romain et en italien. (cath.ch/imedia/ah/rz)
Raphaël Zbinden
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