Le 1er janvier dernier, la Slovaquie a pris la tête de la présidence tournante de l»«OSCE pour une durée d»«un an. Cette direction est assurée par Miroslav Lajčák, ministre des Affaires étrangères et européennes de cet Etat. A l»«heure de cette prise de fonction, Mgr Urbanczyk a salué le «réalisme» et l»«ambition de la présidence slovaque.
Face aux nombreux défis en matière de sécurité et de stabilité, il y a un besoin pressant d’une approche globale de la sécurité par l’OSCE, a estimé le prélat. Dans ce cadre, le représentant du Saint-Siège a souligné l’importance de l»«application des droits de l’homme, et en premier lieu le respect de la liberté de religion ou de conviction. Celui-ci constitue un «test décisif pour le respect de tous les autres droits de l’homme, a-t-il affirmé, et des libertés fondamentales».
«L’intolérance et la discrimination à l’égard des chrétiens, des juifs, des musulmans et des membres d’autres religions ont maintes fois démontré qu’elles avaient un impact sur la sécurité», a en outre estimé Mgr Urbanczyk. Cela devait donc selon lui faire l’objet d’une plus grande attention. «Ignorer certains droits de l’homme» ou établir une hiérarchie entre eux ne peut être accepté, a-t-il martelé.
Le Conseil permanent de l’OSCE se réunit une fois par semaine à Vienne. Ses séances sont convoquées et présidées par le président en exercice ou son représentant. Par ailleurs, le 14 décembre dernier, le pape François avait reçu au Vatican Andrej Kiska, président de la Slovaquie. La future présidence slovaque de l’OSCE avait alors été abordée entre les deux hommes. (cath.ch/imedia/pad/be)
Jacques Berset
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