Lors de son discours de vœux au corps diplomatique ce 7 janvier, le pape François a rappelé la conclusion en septembre dernier entre Rome et Pékin d’un accord ›provisoire’ sur la nomination des évêques en Chine. Le pontife a alors formulé le souhait que cet accord «contribue à résoudre les questions ouvertes et à assurer ces espaces nécessaires pour une jouissance effective de la liberté religieuse».
Parmi ces questions «ouvertes», affirme Andrea Tornielli, demeurent des problématiques «variées et délicates» pour lesquelles «il faut encore travailler concrètement». Et en premier lieu, celle des évêques nommés par Rome mais sans pour autant que Pékin n’accepte cette nomination. Ces évêques sont ainsi désignés comme légitimes mais illégaux. Leur reconnaissance par les autorités chinoises, affirme l’ancien journaliste vaticaniste, «occupe le Saint-Siège et a pour unique objectif l’unité de l’Eglise».
Cet éditorial d’Andrea Tornielli est le second depuis sa nomination au sein du Dicastère pour la communication le 18 décembre dernier, après un premier éditorial consacré à la récente lettre du pontife aux évêques américains. Même si Andrea Tornielli reprend largement les mots du pape, son éditorial permet d’apporter une ›narration vaticane’ a des faits qui ont besoin d’une explication au-delà des discours officiels. Une nouveauté sur le portail officiel du Saint-Siège.
Maurice Page
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