Dans sa prise de parole, le pape a d’abord demandé de prier pour ceux qui souffrent en République démocratique du Congo (RDC) à cause des violences et du virus Ebola. L’épidémie a tué plus de 350 personnes en cinq mois dans la région du Nord-Kivu. Dans ces zones reculées de la RDC, plus de 500 autres cas ont été confirmés.
«J’espère que tous s’engagent à maintenir un climat pacifique qui permette un déroulement régulier et pacifique des élections», a encore déclaré le pape avant de réciter un Ave Maria avec la foule. Organisé avec deux ans de retard, le scrutin pour désigner le successeur du président Joseph Kabila, n’est cependant contrôlé par aucun observateur de la communauté internationale.
Un peu plus de 40’000 observateurs de l’Eglise catholique de RDC ont été déployés dans le pays. Ils surveilleront également le vote et le dépouillement du scrutin.
Par ailleurs, au moins un millier de bureaux de vote ont été fermés dans la capitale Kinshasa. Les élections ont aussi été reportées dans certaines régions, théâtre de violences communautaires. Le gouvernement est accusé par l’opposition de vouloir mettre à l’écart de potentiels électeurs anti-Kabila. Au total, plus d’un million et demi d’électeurs ne pourront voter sur les quelque 40 millions d’inscrits.
Le pontife a enfin salué les familles présentes sur la place Saint-Pierre et celles qui suivent la prière mariale depuis leur foyer. «Que la sainte famille vous protège», a-t-il déclaré demandant à tous les fidèles de prier pour les familles du monde qui manquent de paix et d’harmonie. (cath.ch/imedia/ah/bh)
Bernard Hallet
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