Depuis les origines, l»«²homme a peur de Dieu en raison de son péché, a noté le pontife. Pourtant, l»«²expression «»³ne craignez pas»«³ revient de nombreuses fois dans l»«²Evangile. «»³C»«²est comme un refrain de Dieu à la recherche de l»«²homme»«³, selon lui. Malgré les refus de l’homme, Dieu lui dit oui pour toujours en cette nuit de Noël à Bethléem.
Pour que la présence du Seigneur n’inspire pas la peur, Dieu s’est fait «»³tendre enfant»«³. Cette naissance du Fils de l»«²homme signifie que personne n’est jamais seul car le Christ «»³surmonte nos peurs et nous aime tous, sans exception»«³. C»«²est pourquoi, a déclaré le pontife, «»³Bethléem est le remède à la peur»«³.
Pour le successeur de Pierre, la nativité de Jésus-Christ est le tournant pour changer le cours de l’histoire. En naissant petit enfant, le Christ lance en effet un nouveau modèle de vie. Dieu n»«²est pas venu sur Terre afin de «»³dévorer»«³ ni «»³accaparer»«³, mais pour devenir chair et «partager». Car ce ne sont pas les biens, la «»³voracit黫³ ou l»«²abondance qui entretiennent la vie, mais l’amour, la charité et la simplicité. La nourriture que l»«²on reçoit à Noël par Jésus, Pain du ciel, ne se périme jamais et fait déjà savourer la vie éternelle.
Cependant, le Christ attend une réponse personnelle et essentielle pour qu’on puisse Le rencontrer, a annoncé l»«²Ã©vêque de Rome. Si le Seigneur aime être attendu, on ne peut pas L’attendre «»³sur le divan, en dormant»«³, comme celui qui n’a plus besoin de rien. La bonne attitude est donc celle qui consiste plutôt à attendre éveillé, à prendre des risques et à raconter la beauté. Ce sont pour lui les gestes d’amour à adopter par chacun des chrétiens. (cath.ch/imedia/pad/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse