Née en 1993, la jeune yézidie a été réduite en esclavage en août 2014 après la large avancée en Irak de l’organisation djihadiste Etat islamique (EI). Si Nadia Murad est parvenue à s’enfuir au bout des trois mois, ce n’est pas le cas de la plupart des autres membres de sa famille dont nombre ont été assassinés par les islamistes. Hors des mains de l’EI, la jeune femme s’est faite la porte-parole des souffrances des yézidis.
Nadia Murad avait déjà pu rencontrer le pape le 3 mai 2017, à la fin de l’audience générale. Cette première entrevue faisait suite à une demande de la jeune Irakienne exprimée lors d’un entretien avec la chaîne de télévision catholique italienne TV2000 : «J’ai demandé au pape François une audience pour lui raconter la tragédie du peuple yézidi, mon histoire personnelle et celle de milliers d’autres jeunes yézidis», expliquait-elle. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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