Dans six jours, a rappelé le pape, les chrétiens fêteront Noël. Toutefois, le risque existe de réduire cet événement à «une belle fête traditionnelle» où Dieu n’est pas au cœur. Ce sera alors «une occasion perdue», a-t-il mis en garde. «S’il vous plaît, ne ‘mondanisez’ pas Noël».
Le Christ désire précisément le contraire. Célébrer Noël, c’est se laisser «surprendre par le Christ» qui est «un Dieu inédit», a-t-il affirmé, et «accueillir sur terre les surprises du ciel». Noël, est la «revanche de l’humilité sur l’arrogance, de la simplicité sur l’abondance, du silence sur le brouhaha». C’est ainsi préférer «la voix silencieuse de Dieu au bruit du consumérisme», a souligné le successeur de Pierre.
«Si nous pouvons nous taire devant la crèche, Noël sera une surprise pour nous et non une chose déjà vue». Le pontife a ainsi conseillé aux fidèles de prendre le temps de se tenir en silence devant une crèche.
Saluant les pèlerins venus de France, en particulier les jeunes de Draguignan, le pape a invité à accueillir «les goûts de Dieu» et à se laisser surprendre par eux, «avec l’aide de Marie et de Joseph». Aux lusophones présents, il a souhaité «un saint Noël, porteur des consolations et des grâces de Dieu Enfant». «Ce sera certainement le cas, a-t-il insisté, si votre famille est capable de Le placer, Lui et sa Loi, au centre de la vie».
Concluant l’audience générale, le pape François a espéré que Noël puisse réveiller en chacun «la tendresse de Dieu pour toute l’humanité». Le Christ Lui-même a assumé la nature humaine «sans aucune réserve», a-t-il indiqué, demandant aux fidèles d’accueillir le «grand don» de l’Emmanuel, ce qui signifie ‘Dieu avec nous’. (cath.ch/imedia/pad/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse