Premier pays d’Amérique centrale à accueillir les JMJ, du 23 au 27 janvier prochain, le Panama tient à montrer qu’il est prêt à accueillir cet événement mondial auquel le pape François se joindra à partir du 25 janvier. «Nous sommes honnêtes sur les chiffres», a ainsi assuré Miroslava Rosas Vargas, ambassadeur du pays auprès du Saint-Siège. Ceux-ci ne sont donc pas exagérés, a-t-elle ajouté en soulignant que la «qualité» valait mieux que la quantité.
Ainsi, à un mois de l’événement, seulement 47.000 pèlerins sont formellement inscrits, a indiqué l’archevêque de la capitale panaméenne. Quelque 168.000 autres sont en cours d’inscription, ce qui signifie que les pèlerins devraient au final être un peu plus de 200.000. Toutefois, ce chiffre pourrait être doublé par la participation de pèlerins et de locaux non inscrits, surtout lors de la messe de conclusion célébrée par le successeur de Pierre. Quant aux volontaires impliqués dans l’organisation, ils sont 37.000.
La plupart des pèlerins, a indiqué Mgr Ulloa, devraient être logés dans des familles d’accueil. «Le plus important [pendant les JMJ] est la relation entre le jeune et la famille qui le recevra», a ainsi considéré le prélat. Des structures publiques – notamment des écoles et des gymnases – ont toutefois été mises à disposition par le gouvernement, pour pallier un éventuel manque de places. Pour l’instant, environ 60% ont été trouvées.
Le gouvernement panaméen s’est aussi engagé à faciliter l’accès au pays, pour permettre au plus grand nombre de pèlerins étrangers de participer. Un accord a ainsi été négocié avec l’ensemble des pays d’Amérique centrale afin de faciliter le transit terrestre. De même, un système de visa en ligne a été mis en place pour permettre aux jeunes Africains de participer. En effet, le Panama ne dispose que de quelques ambassades dans ce continent.
Par ailleurs, plus de 450 jeunes Cubains pourront faire le déplacement. Pour Mgr Ulloa, cela témoigne de «l’effort des jeunes de la région pour cette expérience unique». De façon plus lointaine, a-t-il également relevé, des jeunes Français se sont lancés dans une traversée de l’Atlantique pour rejoindre le célèbre canal. La Chine pour sa part, sera également représentée avec 243 participants.
Enfin, Mgr Ulloa a donné un dernier chiffre, celui du coût de la rencontre : 54 millions de dollars américains. Ceux-ci sont financés par les frais d’inscription, les dons et le sponsoring. Le gouvernement et les structures locales de l’Eglise participent également en assurant les infrastructures et la sécurité.(cath.ch/imedia/xln/mp)
Maurice Page
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