Pour le capucin, parlant dans la chapelle Redemptoris Mater du Palais apostolique, il ne s’agit pas tant de se mettre en quête d’êtres vivants en dehors de notre planète, que de rechercher et étudier «les signes de l’Etre vivant qui a créé l’univers, qui est entré dans notre histoire et qui y vit».
Afin de trouver le Dieu vivant, il convient de briser le mur «terrible» de l’idée «que nous nous sommes faite de Lui et de courir, les bras ouverts» à sa rencontre. En d’autres termes, il importe de sortir de l’idée afin de mieux revenir à la réalité. Ainsi selon lui chacun pourra découvrir que le Seigneur n’est pas une abstraction, un concept, mais bien une personne.
Le prédicateur a pris en exemple saint François d’Assise qui se désespérait à la fin de son existence du mode de vie adopté par les nouvelles générations de frères. Dieu lui a finalement rappelé personnellement qu’Il demeurait le seul responsable de son ordre. Ainsi rassuré, saint François martelait «Dieu est, et cela suffit !». Le Père Cantalamessa a alors suggéré de répéter cette phrase pendant l’Avent et «tous les nuages se dissiperont». (cath.ch/imedia/ah/be)
Jacques Berset
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