Allumer un cierge pour la paix en Syrie, comme l’a fait le pape François lors de l’Angélus le 2 décembre, est un geste d’espérance, a estimé le cardinal Zenari. La paix, malheureusement est encore loin en Syrie, la guerre n’est pas terminée et la solution politique semble encore assez difficile à percevoir.
C’était beau de voir des enfants syriens remettre au pontife le cierge fabriqué à Alep, a confié le haut prélat. Les enfants doivent être les protagonistes de la paix, de la réconciliation et cette flamme de la paix doit être principalement mise entre les mains des enfants, en particulier syriens, qui doivent la maintenir vive, avec l’aide de la communauté internationale.
Après la prière de l’Angélus le 2 décembre, le pape François a prié pour les enfants de Syrie meurtris par huit ans de guerre en allumant un cierge. En ce temps d’espérance que représente l’Avent, «j’aimerais faire mienne l’espérance de paix des enfants de Syrie, a-t-il expliqué.
Selon les Nations Unies, la guerre a fait entre 350’000 et 500’000 victimes. Sur 23 millions d’habitants, plus de 6 millions ont été déplacés à l’intérieur du pays et 3 millions vivent dans des zones assiégées ou inaccessibles, tandis que 5,5 millions ont fui à l’étranger. Il ne reste dans le pays que 700’000 chrétiens, ne représentant désormais que 3% de la population contre 10% avant le conflit. (cath.ch/imedia/ah/mp)
Maurice Page
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