La réponse au changement climatique est un «défi de civilisation», a affirmé le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le 3 décembre 2018 à Katowice, en Pologne, lors de la COP24, a indiqué la mission du Saint-Siège auprès des Nations Unies.
Selon les derniers rapports du GIEC, a rappelé le cardinal italien, les engagements actuels des Etats ne sont pas suffisants pour contenir le changement climatique dans les limites définies par l’accord de Paris de 2015. La COP24 doit donc aboutir un document solide pour des mesures justes et efficaces. Mais, s’est interrogé le haut prélat, «y a-t-il assez de volonté politique» pour cela ?
Il y a un besoin urgent d’une action rapide qui doit passer par un changement de mentalité. C’est un véritable défi de civilisation qui se tient toujours plus au niveau moral que technique, a considéré le cardinal Parolin. Notamment car il constitue une grande responsabilité vis-à-vis des générations futures, qui ne peuvent être abandonnées face à cette urgence.
Pour le ›numéro 2’ du Vatican, la COP24 sera une réussite si l’esprit collaboratif et proactif de la COP21 à Paris en 2015 est toujours présent. Mais elle échouera si prévalent l’indifférence, la résignation et la négation ou encore la croyance que la solution réside en une réponse technologique.
La COP24 – nom donné à la 24e Conférence Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques – est réunie du 3 au 14 décembre en Pologne. L’objectif est de réduire les émissions polluantes afin de parvenir à limiter le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius d’ici à la fin du siècle. (cath.ch/imedia/xln/mp)
Maurice Page
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