Dans son allocution, le pape a félicité l’association pour avoir pris saint François comme patron: «moi aussi lorsque j’ai choisi le nom de François, j’ai pensé aux pauvres et à la paix», a-t-il confié. La pauvreté et la guerre sont liés dans un cercle vicieux qui tue les gens et alimente les souffrances. Dans ce contexte, s’engager à lutter contre la pauvreté et à construire la paix, représente une action qui nourrit l’espoir et fait confiance à l’homme, a-t-il souligné.
La confiance, a estimé le pontife est créée uniquement dans le dialogue, spécialement entre les parties en conflit: «parce que ceux qui ne savent pas dialoguer et se confronter ne sont pas des leaders de la paix». Un leader qui n’est pas capable de rencontrer «l’ennemi», ni de s’asseoir à la table comme vous le faites, ne peut pas conduire son peuple à la paix. Pour ce faire, il faut de l’humilité et non de l’arrogance.
Le pontife a salué en particulier la campagne Leaders for peace visant à exhorter les gouvernements à transférer le coût du budget de la défense vers l’éducation. Cet appel, porté par deux jeunes, un Palestinien et un Israélien, sera présenté le 10 décembre prochain devant les Nations unies à l’occasion du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. C’est une initiative «rare et lumineuse !», s’est félicité l’évêque de Rome.
Fondée en 1988, l’association Rondine promeut une forme de diplomatie populaire. Elle s’est notamment illustrée en contribuant aux échanges avec l’Union soviétique à la fin de la Guerre froide. (cath.ch/imedia/ah/mp)
Maurice Page
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